lundi 8 novembre 2021

Le Salut de Dieu est pour toujours


Ésaïe 51

Un salut qui n'aura pas de fin
1«Vous qui courez après le salut,
vous mes fidèles, écoutez-moi,
dit le Seigneur.
 
Considérez dans quel rocher
vous avez été taillés,
pensez à la carrière
d'où vous avez été tirés:
2Considérez Abraham, votre père,
et Sara, qui vous a mis au monde.
Abraham était sans enfant
quand je l'ai appelé,
mais je l'ai béni, j'ai fait de lui
l'ancêtre d'un peuple nombreux.»
 
3Le Seigneur a pitié de Sion,
il a pitié de ses ruines.
De ce site déserté
il va faire un jardin merveilleux,
de ce terrain aride
il va faire un paradis.
Et là retentiront
les cris d'une joie débordante,
les chants de louange
et les airs de musique.
 
4«Vous mon peuple, écoutez-moi bien,
dit le Seigneur.
Vous ma nation, soyez attentifs.
C'est moi qui énonce la loi;
le droit que je formule
sera la lumière des peuples.
 
5Le salut que j'apporte
est proche, imminent,
la délivrance va paraître.
Je ferai régner le droit
avec vigueur parmi les peuples.
Les populations lointaines
mettront leur espoir en moi,
elles compteront sur mon pouvoir.
6Regardez là-haut, vers le ciel,
puis en bas, sur la terre:
le ciel s'évanouira
comme une fumée;
la terre partira en lambeaux
comme un vêtement,
et ses habitants
tomberont comme des mouches.
Mais la délivrance que j'apporte
subsistera toujours,
mon salut n'aura pas de fin.
 
7Écoutez-moi,
vous qui savez ce qui est juste,
peuple qui prends à cœur ma loi:
n'ayez pas peur des outrages des hommes,
ne cédez pas à leurs insultes,
8car ils auront le sort
d'un vêtement de laine
dévoré par les mites.
Mais le salut que j'apporte
subsistera toujours,
et ma délivrance
durera de siècle en siècle.»

11Le Seigneur délivrera les siens.
Ils reviendront à Jérusalem
et ils y entreront en criant de bonheur.
Une joie éternelle illuminera leur visage,
une joie débordante les inondera,
tandis que chagrins et soupirs
se seront évanouis.
Mon peuple, qu'as-tu à craindre?
12C'est moi qui vous réconforte,
c'est bien moi, dit le Seigneur.
Mon peuple, qu'as-tu à craindre
d'un simple humain, qui mourra,
qui aura le sort de l'herbe?
 
13Tu oublies le Seigneur,
celui qui t'a créé, qui a déployé le ciel
et posé les bases de la terre.
Tous les jours tu trembles de peur
devant la fureur de l'oppresseur,
comme s'il était prêt à te détruire.
Mais que reste-t-il de sa fureur?
 
14Bientôt, le prisonnier accablé
sera remis en liberté.
Il ne mourra pas dans son cachot
et ne manquera plus de pain.
 
15Moi, le Seigneur, je suis ton Dieu,
j'excite la mer, je fais mugir ses flots.
Mon nom: le Seigneur de l'univers.
16Je remets en place le ciel,
je replace les bases de la terre,
et je dis à Jérusalem:
«C'est toi qui es mon peuple;
je te confie mon message,
je te mets à l'abri de ma main
 

17Ressaisis-toi, Jérusalem,
ressaisis-toi et lève-toi.
Le Seigneur t'avait tendu la coupe
remplie de sa colère,
et tu as dû la boire
jusqu'à la dernière goutte,
jusqu'à en avoir le vertige.
 
18Parmi tous les fils
que tu avais mis au monde,
aucun ne t'a guidée.
Parmi tous les enfants que tu as élevés,
aucun ne t'a soutenue.
19Les malheurs t'ont frappée par deux:
ruine et désastre, guerre et famine.
Mais qui voudra te plaindre,
qui te réconfortera?
20A tous les coins de rue
tes enfants sont à terre,
ils restent là, sans réagir,
comme des antilopes prises au piège,
sous la colère du Seigneur,
sous la menace de ton Dieu.
 
21Mais maintenant écoute bien,
malheureuse Jérusalem,
toi qui es ivre, mais non de vin:
22Voici ce que déclare le Seigneur,
ton Maître, ton Dieu,
qui prend la défense de son peuple:
«Je vais reprendre de tes mains
la coupe qui donne le vertige,
la coupe de ma colère.
Tu n'auras plus à y boire.
 
23Je la tends à tes bourreaux,
eux qui te disaient: “A plat ventre,
pour que nous te marchions dessus!”
Et tu avais dû offrir ton dos
comme le sol d'une rue
à ceux qui te marchaient dessus.»

© Société biblique française - Bibli'O 1997



samedi 6 novembre 2021

NON, je n’ai pas honte de l’Église


Non, je n’ai pas honte
de l’Église de Jésus-Christ,
une,
sainte,
catholique
et apostolique.

Je ne peux pas être d’accord
avec ce qui se dit un peu partout,
en langage ecclésiastique obligé,
depuis le rapport CIASE.

Je ne crois pas que l’Église porte
une responsabilité collective.
Les actes sont personnels,  
impliquant des choix personnels,
eux-mêmes nécessitant
une liberté personnelle.

Je ne crois pas qu’il y ait
une responsabilité institutionnelle.
Pour les mêmes raisons.

D’ailleurs, c’est le criminel qui,
par son acte,
se met en dehors de l’institution,
et non l’institution qui deviendrait
pécheresse.

Je prie
pour elle,
pour le pécheur,
pour sa victime,
pour nous tous.

Mais je ne crois pas non plus
que collectivement
et en tant qu’institution
(s’enracinant dans l’Institution
de l’Eucharistie
et de l’Ordre,
la veille de la Passion
de son Fondateur),
elle doive dédommager
les victimes par de l’argent.

Mais bien plutôt réparer
par la conversion
et l’offrande des Messes.
De ces Messes
dont l’Europe manque cruellement.

Les prêtres et évêques
oublient-ils
que la raison d’être du sacerdoce,
c’est la Présence du Christ ?
A perpétuer
réellement
sacramentellement,
mais aussi mystiquement… en eux.

S’ils en avaient été imprégnés,
les choses se seraient passées
autrement…
et se passeraient,
aujourd’hui encore,
autrement.

Mais non, malgré tout ce qui est
dit,
écrit,
clamé,
pour obliger les fidèles
à adopter un profil bas,
non,
de la sainte Eglise,
je n’ai pas honte.

Au contraire,
plus elle est salie, diffamée,
tracassée, haïe,
plus je l’aime...
en le Coeur douloureux et Immaculé
de Marie, sa Mère.

Car je crois, moi, que
la Sainte Eglise,
épouse mystique
de Notre Seigneur Jésus-Christ,
suit son Maître et son Sauveur
sur le même chemin
que celui qu’Il a parcouru :

Après une naissance
auréolée par les martyrs,
vient le chemin d’épanouissement,
d’extension, de croissance,
des multitudes de disciples.
Puis, parce que le message de
l’Evangile est gênant,
viennent les grands combats,
l’étau qui de plus en plus se resserre
jusqu’à un procès inique
fait de calomnies et d’alliances entre
des disciples traîtres ou infidèles
et les ennemis de la vérité.

Qui, si ce n’est eux,
veut, encore aujourd’hui,
en découdre avec l’Église ?

Qui veut, non seulement l’exterminer
et la mettre dans le tombeau,
mais encore lui dénier
le sort des glorieux martyrs,
semences de chrétiens,
et la couvrir du voile d’infamie
des crimes de droit commun.

Il n’y a pas si longtemps,
d’autres idéologies l’ont déjà fait...
à l’époque de l’Église du silence.

L’ennemi, maintenant,
remet le même disque,
Il n’y a que le décor qui change.

Maintenant,
la cause
et l’intention
en deviennent claires.

Depuis la fin des années 60,
la déchristianisation progressive
de l’Europe
me remplissait de douleur.
Fermer les églises...
pour que le Saint-Sacrement
ne soit pas trop adoré...
fermer les couvents...
vendre les biens de l’Église...
diminuer le nombre de prêtres
et de consacrés...
remplacer la Messe
par des réunions
et remplacer l’affirmation de la Foi
par des discussions sur les doutes…

Mais l’Église,
une,
sainte,
catholique
et apostolique
ne périra jamais.

Les portes de l’enfer
ne prévaudront pas contre elle.

La promesse du Christ Jésus
est là qui la garde.

Même invisible,
même terrassée,
ligotée,
bâillonnée,
elle est plus forte
que toutes les puissances de l’enfer.

Et, même réduite à un petit reste
mis au sépulcre,

ELLE RESSUSCITERA.

Amen

 

une chrétienne du silence

 

 

lundi 1 novembre 2021

De ma boîte aux lettres - 3



Courrier de la Colombe‍ - n°3

 

 

 

 

 
Sainte fête à tous les membres de la Famille Mariale de Jésus ! 
 

 

 

 

Chers frères et soeurs,

 

Aujourd'hui, nous communions à tous les saints qui resplendissent "comme le soleil dans le Royaume" (Mt 13,43).

 

Demain, nous prions pour nos défunts et tous les défunts. Nous pouvons beaucoup pour eux, tout particulièrement en nous tenant tout près de Marie. Qui mieux qu'Elle peut nous comprendre et nous soutenir ?

 

Remettons nos défunts à Marie, leur Mère. Elle-même a tenu dans ses bras son Enfant mort dans de terribles souffrances.

 

Elle a perdu ses parents, puis Joseph puis son Fils adoré. Elle est la Reine du Ciel, de la terre et du purgatoire aussi, ne l'oublions pas. Confions-lui nos chers défunts.‍



samedi 15 mai 2021

De ma boîte aux lettres - 2

 

Courrier de la Colombe‍ - n°2



 


 Ce jour, 13 mai 2021
Jeudi de l’Ascension
Notre Dame de Fatima

Jésus monte… nous attire vers le Père,
nous promet l’Esprit Saint...
toi, tu descends
parmi nous, oh Mère.

Parce qu’à la Croix,
avant de remettre son Esprit à son Père
le Fils bien-aimé nous T‘a léguée
Toi, sa Mère,
pour être notre Mère…

Le Sauveur de tous les hommes
a fait de sa Mère
la Mère de tous les hommes

car « à tous ceux qui l’ont reçu il a donné pouvoir de devenir enfants de Dieu.»
et de Toi, Marie…

Après sa Résurrection,
Lui qui est LA Résurrection et LA Vie…
Il a « demeuré parmi nous » encore quarante jours…
pour, à nos yeux aussi, monter...
monter vers son Père » et « notre Père ».

Il nous ordonne de "ne pas quitter Jérusalem"...
de ne pas Te quitter, Toi,
demeurer en Ton Coeur Immaculé…  
immaculé, douloureux et glorieux de Sa gloire à Lui…

 

Car c’est le lieu de la naissance de l’Église,
le Cénacle véritable
où le Sacrifice est offert,
où la Présence est donnée,
où le Paraclet est attendu et sera reçu…
d’où partira l’Annonce au monde…
par l’Esprit d’Amour…

comme était parti la première et éternelle Annonce
à Ton Coeur Immaculé, de Priante...

Redis encore avec, par, en nous, oh notre Mère à tous
et à chacun, personnellement,
redis encore et toujours jusqu’à la fin des temps,
en le coeur de tes enfants,  
dans le silence assoiffé du désert,
ton éternelle prière,
la réponse au Sitio du Verbe
qui retentit éternellement
dans le Coeur du Père...

Maranatha !

 

Viens Seigneur !

 

Viens Esprit Saint
Esprit de Vérité, d’Amour, de Bonté !

Et…
Viens, Seigneur Jésus !
Amen

 


 

En pratique :


Se tenir davantage en silence
près de Marie...
offrir des actes de charité pour apporter l’Amour à nos proches...
par un petit geste, un sourire venant du fond du coeur...
 
prendre du temps pour s’asseoir,
au calme, près d’Elle,
seule avec notre Mère,
lire un passage de l’Evangile

 

avec Elle
l’écouter
l’entendre dans le coeur
auprès d’Elle...

Adorer avec Marie

puis dire un peu de Rosaire...

Et demeurer enclos dans la paix

et le reposant silence
de Son Coeur Immaculé



dimanche 25 avril 2021

De ma boîte aux lettres

 

Courrier de la Colombe‍



La première !

Chers amis,

Voici longtemps que vous nous la demandez !

Cette lettre est avant tout un lien spirituel entre les membres de notre Famille Mariale de Jésus.

Ainsi, au fil de ces lettres, qui vous serons envoyées plusieurs fois dans l'année, nous vous proposerons des textes spirituels, des méditations, des extraits de conférence et tout ce qui peut nourrir la Foi.

Elle sera aussi l'occasion de vous donner des nouvelles, de vous informer et de répondre à vos questions.

Vous pouvez très simplement y répondre en cliquant sur "répondre", comme pour n'importe quel courriel.

En union de prière,

 

 

Mes brebis écoutent ma voix ;

moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :

jamais elles ne périront,

et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,

est plus grand que tout,

et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN.

 

Jean 10, 27-30

 

 


    En cette Fête de Jésus, le Bon Pasteur, nous vous saluons avec le Cœur de Marie, la Mère du Bon Pasteur.
    
    Ce bel Évangile d’aujourd’hui nous parle de la Bonté infinie de Dieu.

    Jésus continue de nous révéler son Nom - "Je suis le Bon Pasteur". Il continue de nous rassurer de son Amour : jusqu’à donner sa vie pour ses brebis, Il ne les abandonne jamais, Il ne s'enfuit jamais, mais Il les conduit, Il connaît chacune et l’appelle par son nom…

    Voila, la voie indiquée pour reconnaître notre Dieu, l’Arbre de vie qu'on connaît à ses fruits…

    Il nous rassure que nous sommes capables d'entendre sa voix et son appel dans nos cœurs, puisqu'Il nous redit aujourd’hui que ses brebis Le connaissent comme le Père Le connaît et qu'Il connaît le Père.

    Marie, Mère du Bon Pasteur, n'est-Elle pas aussi notre Mère à nous tous ? Jésus nous l'a donnée au pied de sa Croix, pour toutes ses brebis qu’Il doit encore conduire et qui écouteront sa voix.

Votre Colombe