jeudi 17 mars 2016

"Qui vous méprise me méprise"






Le Cardinal Barbarin accusé... par celui-ci... par ceux-ci... puis encore et encore par celui-ci... celui-ci... celui-ci....

Le Cardinal Barbarin moqué... parodié par un présentateur.. par les journaux... par des commentateurs... par une publicité... par n'importe qui...

Comme le Christ aux outrages...

Et le Cardinal Barbarin pardonne. Comme le Christ...
Il prie pour ses accusateurs... comme le Christ...
 

Il "suit Jésus de près"... en véritable disciple...
 

"Il n'a pas dérobé son visage aux outrages et aux crachats"...
"C'est nos souffrances qu'il portait"
"C'est pour nos péchés qu'il était accablé..."

Est venu le temps de la Prière...

Ecce...



mercredi 16 mars 2016

QUEL AVENIR ?



En marge de ce déchaînement
Il y a beaucoup de supputations sur l'avenir de l'Eglise en général et sur celui du Cardinal Barbarin en particulier.
Cela me fait penser à un autre Persécuté, dans d'autres temps et dans un autre lieu.
Lui aussi, Il était abandonné de (presque) tous.
Ses proches, à lui aussi, étaient raillés.
Contre Lui aussi "de faux témoins se sont levés".
Son avenir fut scellé sur sa tombe.
Et pourtant, Il est vivant et glorieux.
"Je sais que mon Rédempteur est vivant".
Je sais que l'avenir, du Pasteur et du troupeau, est entre les mains de Dieu.
Et "Dieu est Amour".

mardi 15 mars 2016

En marge de l'assemblée plénière des évêques de France - quelques réflexions d'un ignare








L'Eglise de France ne devrait-elle pas prendre conscience, au moins, de trois choses :

1) Elle est persécutée. Ne nous voilons pas la face : tous ceux qui ont connu ailleurs des persécutions contre l'Eglise, reconnaissent les mêmes méthodes employées. Dont le novlangue. Dont la suppression de la confidentialité. Dont le sapage de la confiance. Dont l'obligation de faire le contraire de sa vocation : un père dénonce-t-il son enfant ? Un soignant donne-t-il la mort ?
Par conséquent :
a) savoir qu'on cherche à la faire taire et à la faire mourir d'inanition. Quand une simple dénonciation (appelé "témoignage d'une victime") contre un prêtre suffira pour que l'évêque intimidé le prive de tout ministère, ou qu'une accusation contre un évêque suffira pour le faire démissionner, il n'y aura plus d'annonce de l'Evangile. Par obéissance aux pasteurs ! Et cela, c'est grave.  Car cela va contre l'ordre de Jésus. "Allez et annoncez"...
b) savoir que ce qui arrive au Card Barbarin est un test. C'est ce qui va arriver à tous par la suite, si lui est démissionné.  Ou tué. Car la mise en péril de la vie d'autrui, c'est ici et maintenant, sous nos yeux, par le harcèlement contre sa personne. Aujourd'hui, la victime, c'est lui.

2) Nous sommes après Vatican II. Et c'est l'une des bonnes réponses que l'Eglise a à donner aux pouvoirs publics. Car l'autorité ne s'exerce plus de manière anté-conciliaire, ou imaginée telle par les pouvoirs publics. Ceux-ci à la fois crient au sectarisme quand l'autorité est ferme et crient au laxisme quand l'autorité fait confiance. Mais cette manière évangélique ressort de la réponse du cardinal Decourtray à la famille de l'une des victimes d'un prêtre alors pédophile : « Il y a du ”diabolique” dans cette affaire et le “coupable” n’est qu’une victime que je vais tenter de libérer. » 
Il résulte de tout cela que les pouvoirs publics n'ont pas à demander des comptes aux évêques de la façon dont se conduisent leurs prêtres. Ces prêtres sont majeurs. Ils ont, chacun, à répondre de leur conduite.
Sans quoi, les meilleurs prêtres seront gommés, et les meilleurs évêques aussi. Les uns et les autres ne pourront plus vaquer à leur vocation de gouvernement, d'enseignement, de sanctification mais devront passer leur temps à faire le gendarme et à surveiller, dénoncer, ou trembler s'ils ne le font pas.

3) L'Eglise doit être ferme. Sa base, c'est le Christ. Ses fidèles doivent se référer au Christ. Les pasteurs ne doivent pas avoir à répondre des actes d'autrui. Chacun répond pour soi-même.
Puis, aussi, il faut être juste. L'Eglise n'a, en matière de justice, à faire ni plus ni moins que ce que la justice de notre pays demande.
Sans être versé en la matière, je trouve inadmissible qu'une simple dénonciation à l'évêque soit réputée suffisante pour priver de ministère un prêtre.

La présomption d'innocence doit exister aussi dans l'Eglise.  Autrement, nous la priverions des services des meilleures personnes consacrées, accusées à tort.
Il y en a qui ont passé leur vie au tombeau à cause des fausses accusations qui ont détruit leur réputation. Martyre pour elles. Mais quelle privation pour le peuple de Dieu, pour l'Eglise toute entière, de ce que ces personnes auraient pu apporter.

La prescription aussi doit exister dans l'Eglise. Autant qu'en justice. Autrement, nous ne permettons plus jamais au prêtre de se relever... nous privons l'Eglise de prêtres convertis de leur péché.
Mais... est-ce cela que Jésus nous a appris ?
Quel contre-témoignage, en cette année de la miséricorde !
La prescription pour le reniement de Pierre ? Elle était de trois jours !

Mais il y a une chose qui ne doit pas exister dans l'Eglise... une chose qui, si elle prenait racine, si elle était autorisée, légalisée, encouragée, pousserait les fidèles à devenir infidèles, hypocrites, grimaçants, amères, intrigants, malveillants, rusés...
Cette chose, c'est la délation !... le moyen inique pour faire taire les figures charismatiques et les messagers de l'Evangile. Quelle ruse diabolique pour faire s'auto-censurer l'Eglise, la mettre à genoux et l'enfermer dans le service minimum. De peur de déplaire. Aux pouvoirs en place... au monde.

Paix ? Oui, nous la voulons et la recherchons. Mais pas à n'importe quel prix. Pas au prix de la liberté et de l'indépendance de l'Eglise. Encore moins au prix du salut des âmes. Ou même d'une seule âme !
D'ailleurs : "Je suis venu apporter non la paix mais la division".
Nous assumons la persécution, vénérons nos martyrs - sanglants ou sociaux.
Mais nous n'acceptons pas de livrer, nous-mêmes, les membres du Corps du Christ.

Gaston Toucan

mercredi 9 mars 2016

EN MARGE DE CES AFFAIRES DE PEDOPHILIE UN PEU PARTOUT...








Est-ce aux cardinaux de révéler ce qui ferait honte à l'Eglise ?
Est-ce aux cardinaux de dénoncer leurs prêtres ?
Et les évêques, figures du Bon Pasteur : un père dénonce-t-il son fils ?

Pour le bien des mineurs, pourquoi ce ne serait pas d'abord aux parents de répondre pour le délit de non-dénonciation ?

Et, pour le bien des prêtres, ne pourrait-on pas instituer dans chaque diocèse des laïcs compétents, comme enquêteurs presbytéraux, chargés de surveiller les prêtres, explicitement quant à leur conduite en matière de moeurs ?

Le prêtres sauraient que ces laïcs sont là pour leur bien, donc pour les surveiller, les avertir et, si nécessaire, les dénoncer.
Ces officiants seraient connus de tous : les victimes sauraient à qui s'adresser et les prêtres sauraient qu'aucun secret ne pourrait les couvrir lors des convocations par ces enquêteurs. Pour faciliter la discrétion de la surveillance, il va de soi que ces enquêteurs pourraient employer les moyens modernes de surveillance comme aussi le concours des détectives privés etc.

Cela serait un moyen de toute transparence et aussi fiable que sa nature le lui permet, pour protéger les mineurs en même temps que la conscience des supérieurs hiérarchique dont le rôle est d'abord non d’être des informateurs judiciaires mais des pères.

Il va de soi que le meilleur moyen de lutter contre ce fléau est encore la prière et l'ascèse, mais cela est une autre question.

Tout comme, dans un autre domaine, il appert que, pour euthanasier les personnes, il faudrait réinventer le métier de bourreau et ne pas demander aux médecins de faire le contraire de leur vocation.

Gaston Toucan