Ésaïe 51
© Société biblique française - Bibli'O 1997
© Société biblique française - Bibli'O 1997
Non, je n’ai pas honte
de l’Église de Jésus-Christ,
une,
sainte,
catholique
et apostolique.
Je ne peux pas être d’accord
avec ce qui se dit un peu partout,
en langage ecclésiastique obligé,
depuis le rapport CIASE.
Je ne crois pas que l’Église porte
une responsabilité collective.
Les actes sont personnels,
impliquant des choix personnels,
eux-mêmes nécessitant
une liberté personnelle.
Je ne crois pas qu’il y ait
une responsabilité institutionnelle.
Pour les mêmes raisons.
D’ailleurs, c’est le criminel qui,
par son acte,
se met en dehors de l’institution,
et non l’institution qui deviendrait
pécheresse.
Je prie
pour elle,
pour le pécheur,
pour sa victime,
pour nous tous.
Mais je ne crois pas non plus
que collectivement
et en tant qu’institution
(s’enracinant dans l’Institution
de l’Eucharistie
et de l’Ordre,
la veille de la Passion
de son Fondateur),
elle doive dédommager
les victimes par de l’argent.
Mais bien plutôt réparer
par la conversion
et l’offrande des Messes.
De ces Messes
dont l’Europe manque cruellement.
Les prêtres et évêques
oublient-ils
que la raison d’être du sacerdoce,
c’est la Présence du Christ ?
A perpétuer
réellement
sacramentellement,
mais aussi mystiquement… en eux.
S’ils en avaient été imprégnés,
les choses se seraient passées
autrement…
et se passeraient,
aujourd’hui encore,
autrement.
Mais non, malgré tout ce qui est
dit,
écrit,
clamé,
pour obliger les fidèles
à adopter un profil bas,
non,
de la sainte Eglise,
je n’ai pas honte.
Au contraire,
plus elle est salie, diffamée,
tracassée, haïe,
plus je l’aime...
en le Coeur douloureux et Immaculé
de Marie, sa Mère.
Car je crois, moi, que
la Sainte Eglise,
épouse mystique
de Notre Seigneur Jésus-Christ,
suit son Maître et son Sauveur
sur le même chemin
que celui qu’Il a parcouru :
Après une naissance
auréolée par les martyrs,
vient le chemin d’épanouissement,
d’extension, de croissance,
des multitudes de disciples.
Puis, parce que le message de
l’Evangile est gênant,
viennent les grands combats,
l’étau qui de plus en plus se resserre
jusqu’à un procès inique
fait de calomnies et d’alliances entre
des disciples traîtres ou infidèles
et les ennemis de la vérité.
Qui, si ce n’est eux,
veut, encore aujourd’hui,
en découdre avec l’Église ?
Qui veut, non seulement l’exterminer
et la mettre dans le tombeau,
mais encore lui dénier
le sort des glorieux martyrs,
semences de chrétiens,
et la couvrir du voile d’infamie
des crimes de droit commun.
Il n’y a pas si longtemps,
d’autres idéologies l’ont déjà fait...
à l’époque de l’Église du silence.
L’ennemi, maintenant,
remet le même disque,
Il n’y a que le décor qui change.
Maintenant,
la cause
et l’intention
en deviennent claires.
Depuis la fin des années 60,
la déchristianisation progressive
de l’Europe
me remplissait de douleur.
Fermer les églises...
pour que le Saint-Sacrement
ne soit pas trop adoré...
fermer les couvents...
vendre les biens de l’Église...
diminuer le nombre de prêtres
et de consacrés...
remplacer la Messe
par des réunions
et remplacer l’affirmation de la Foi
par des discussions sur les doutes…
Mais l’Église,
une,
sainte,
catholique
et apostolique
ne périra jamais.
Les portes de l’enfer
ne prévaudront pas contre elle.
La promesse du Christ Jésus
est là qui la garde.
Même invisible,
même terrassée,
ligotée,
bâillonnée,
elle est plus forte
que toutes les puissances de l’enfer.
Et, même réduite à un petit reste
mis au sépulcre,
ELLE RESSUSCITERA.
Amen
une chrétienne du silence
Courrier de la Colombe - n°3 |
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Chers frères et soeurs,
Aujourd'hui, nous communions à tous les saints qui resplendissent "comme le soleil dans le Royaume" (Mt 13,43).
Demain, nous prions pour nos défunts et tous les défunts. Nous pouvons beaucoup pour eux, tout particulièrement en nous tenant tout près de Marie. Qui mieux qu'Elle peut nous comprendre et nous soutenir ?
Remettons nos défunts à Marie, leur Mère. Elle-même a tenu dans ses bras son Enfant mort dans de terribles souffrances.
Elle a perdu ses parents, puis Joseph puis son Fils adoré. Elle est la Reine du Ciel, de la terre et du purgatoire aussi, ne l'oublions pas. Confions-lui nos chers défunts.
Courrier de la Colombe - n°2 |
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En pratique :
Se tenir davantage en silence
près de Marie...
offrir des actes de charité pour apporter l’Amour à nos proches...
par un petit geste, un sourire venant du fond du coeur...
prendre du temps pour s’asseoir,
au calme, près d’Elle,
seule avec notre Mère,
lire un passage de l’Evangile
avec Elle
l’écouter
l’entendre dans le coeur
auprès d’Elle...
Adorer avec Marie
puis dire un peu de Rosaire...
Et demeurer enclos dans la paix
et le reposant silence
de Son Coeur Immaculé
Courrier de la Colombe |
Chers amis,
Voici longtemps que vous nous la demandez !
Cette lettre est avant tout un lien spirituel entre les membres de notre Famille Mariale de Jésus.
Ainsi, au fil de ces lettres, qui vous serons envoyées plusieurs fois dans l'année, nous vous proposerons des textes spirituels, des méditations, des extraits de conférence et tout ce qui peut nourrir la Foi.
Elle sera aussi l'occasion de vous donner des nouvelles, de vous informer et de répondre à vos questions.
Vous pouvez très simplement y répondre en cliquant sur "répondre", comme pour n'importe quel courriel.
En union de prière,
Mes brebis écoutent ma voix ;
moi, je les connais, et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle :
jamais elles ne périront,
et personne ne les arrachera de ma main.
Mon Père, qui me les a données,
est plus grand que tout,
et personne ne peut les arracher de la main du Père.
Le Père et moi, nous sommes UN.
Jean 10, 27-30
En cette Fête de Jésus, le Bon Pasteur, nous vous saluons avec le Cœur de Marie, la Mère du Bon Pasteur.
Ce bel Évangile d’aujourd’hui nous parle de la Bonté infinie de Dieu.
Jésus continue de nous révéler son Nom - "Je suis le Bon Pasteur".
Il continue de nous rassurer de son Amour : jusqu’à donner sa vie pour
ses brebis, Il ne les abandonne jamais, Il ne s'enfuit jamais, mais Il
les conduit, Il connaît chacune et l’appelle par son nom…
Voila, la voie indiquée pour reconnaître notre Dieu, l’Arbre de vie qu'on connaît à ses fruits…
Il nous rassure que nous sommes capables d'entendre sa voix et son
appel dans nos cœurs, puisqu'Il nous redit aujourd’hui que ses brebis Le
connaissent comme le Père Le connaît et qu'Il connaît le Père.
Marie, Mère du Bon Pasteur, n'est-Elle pas aussi notre Mère à nous tous
? Jésus nous l'a donnée au pied de sa Croix, pour toutes ses brebis
qu’Il doit encore conduire et qui écouteront sa voix.
Votre Colombe