jeudi 26 avril 2018

Ce n'est pas au juge de juger

Un juge n'a pas à condamner à mort

Alfie a comme tuteurs ses parents. Vincent, son épouse - contre ses parents.
Le petit Alfie n'a pas d'épouse. Il a l'unanimité de sa famille qui demande que l'hôpital lâche son otage et  leur permette enfin d'exercer leur droit sacré de parents : servir la vie de leur enfant. Le Pape les soutient, l'Hôpital de Gesù Bambino est prêt  à l'accueillir, l'Italie lui donne la nationalité pour favoriser le départ...
Et le juge britannique, usurpe les droits du seul Juge Suprême qui a ordonné "tu ne tueras pas", et va contre la Déclaration universelle des Droits de l'homme qui affirme ce droit à la vie  (article 3) : "Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne". Ce juge britannique rejette tous les recours des parents, est sourd à la voix du Serviteur des serviteurs de Dieu, s'oppose au droit de tout homme à la vie, fait fi de la bonne volonté des médecins et de l'indicible souffrance des parents... et condamne inexorablement un enfant à la mort.
Autre détresse, en France cette fois... mais même absurdité de l'acharnement contre la vie d'un innocent. Même méthode de prise en otage, d'enfermement dans un même hôpital sans laisser aucune chance à l'adulte handicapé d'être pris en charge dans d'autres centres de France !
Même absurdité d'en devoir référer à la "Justice" pour implorer le droit à la compassion.
Même inversement significatif d'une médecine qui, de serviteur de la vie, est sommé de devenir maître de la mort.
Patients ! Faites appel à vos vrais droits : celui à être soigné, guéri, soulagé... au service de votre vie.

Christophore

mercredi 28 mars 2018

Pardon, Seigneur...

 
Pardon, Seigneur, car pendant que Tu as donné ta vie, ton Corps, ton Sang, tout ton Amour pour ton Peuple et ton Eglise, nous trahissons et l’un et l’autre.
Pardon, Seigneur, car Tu as demandé le pardon pour tes bourreaux mais la jalousie et la haine remplissent le cœur des uns et la lâcheté et la cruelle indifférence égoïste, le cœur des autres.

Nous voyons ton Peuple, nos frères juifs, haï, nous voyons nos frères chrétiens assassinés ; nous voyons ton Peuple haï et ses filles chéries assassinées, lâchement, au cri d’ « Allahu akbar ». Nous voyons nos frères chrétiens, des femmes, des hommes, des enfants, massacrés, chassés de leur domicile, explosés dans leurs églises, assassinés de toutes les façons. Nous les appelons les martyrs.

Et devant tous ces assassinats, nous disons des paroles légères et nous pleurons des larmes de crocodile… mais nous ouvrons nos pays aux assassins de ton Peuple et de ton Eglise !

Seigneur, pardon, car il est vrai de nous, ton cri : « Malheureux êtes-vous car vous bâtissez les tombeaux des prophètes » (Lc11, 47), en disant que si nous avions été à la place de nos pères, nous ne les aurions pas assassinés. Mais nous sommes bien les fils de nos pères. Nous faisons des réunions en pleurant sur « l’holocauste » de ton Peuple bien-aimé - il y a 80 ans, l'Anschluss - mais nos larmes de crocodile n’empêchent pas que nous commettions les mêmes lâchetés comme ceux qui étaient complices de ces crimes et qui buvaient et mangeaient et dansaient… et coopéraient avec les assassins de ton peuple.

Nous aussi, Seigneur, criminels que nous sommes, nous ouvrons nos portes, nous faisons une large autoroute pour qu'ils viennent et occupent le fruit des travaux de nos pères, le fruit du travail de ceux qu’ensuite ils viennent assassiner.

Ils nous annoncent pourtant que demain « vos fils et vos filles prieront Allah ou mourront ! » mais nous continuons à accueillir sans aucun discernement… Nous voulons accueillir tous les hommes ? mais que faisons-nous de nos frères ? Jésus pourtant, Tu nous as dit : « Aimez-vous les uns les autres » (Jn13, 34) et à qui parlais-Tu ? A tes disciples : aimez-vous, « à cela on vous reconnaîtra pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13, 35), les uns pour les autres, Il parlait à ses disciples !

Seigneur, Tu as beaucoup parlé de guerres menées contre tel ou tel. Tu as pris des paraboles et Tu disais qu'il faut savoir si nous serons capable avec 10'000 hommes d'affronter ceux qui viennent contre nous avec 20'000 (cf Lc 14, 31) et nous, nous ne le faisons pas. Nous t’avons abandonné Seigneur, c’est cela la vérité !

A deux mains, nous anéantissions, nous gaspillions les trésors de ton Cœur ; à deux mains nous arrachions les statues de nos églises, les chapelets de la main de nos fidèles… Nous niions toute la grande tradition, c’est-à-dire : ta parole méditée dans le cœur des saints, toute la prière, le manteau sans couture de la prière de ton Eglise... tout cela par soif de pouvoir, par orgueil, pour avoir raison et maintenant par confort, parce que nous n’acceptons pas la récession, le fruit amer de nos lois contre la vie. Il n’y a plus assez de jeunes, alors, à la poubelle les vieux, à la poubelle les malades… et accueillons les jeunes d’autres pays, d’autres religions et nous les poussons au crime qu’ils voient partout !

Nos frères chrétiens martyrs d’Orient, nous disaient pourtant : « Mais vous vous préparez à vous ce qui nous arrive à nous ! Vous accueillez nos assassins ! Qu’est-ce que vous faites ? C’est vous qui êtes à plaindre »… Mais nous ne les avons pas écoutés, eux tes prophètes, eux tes martyrs, eux tes confesseurs de lafoi.

Et nous ouvrons larges nos frontières et nous condamnons les pays chrétiens, catholiques, judéo-chrétiens qui veulent préserver l’héritage judéo-chrétien contre l’Islam conquérant, envahissant qui exige la conversion ou la soumission !

Nous condamnons les pays qui ne veulent se soumettre qu’à Dieu, Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, d’Elie, de Jésus-Christ. Nous les condamnons, nous les torturons à l’intérieur même de l’Europe, une Europe divisée… Il n’y a qu’un seul sujet dont ils sont d’accord sans écouter leur population, c’est l’islamisation de l’Europe ! Et le plus vite possible ! Sabordons le bateau, sabordons la nef, sabordons la barque de Pierre.

Nous ne voulons pas de martyrs, nous voulons une passation de pouvoir pacifique ? Nous oublions que le sang des martyrs est la semence des chrétiens ! Nous tenons à notre vie terrestre plus qu’à notre vie éternelle, malheureux sommes-nous !

Ayez pitié de nous Seigneur ; répondez à la prière de vos martyrs qui demandent grâce pour nous.

O Marie, Mère de l’Eglise et Reine des martyrs, refuge des pécheurs, faites-nous voir nos péchés pendant qu’il en est encore temps, aidez-nous à tomber à genoux au pied de la Croix de Jésus-Christ, seul Sauveur du monde, confessez notre lâcheté, notre indifférence, notre coupable silence, nos coupables trahisons, nos coupables indifférences, notre coupable choix du plat de lentilles contre le droit d’ainesse.

Ayez pitié de nous, Seigneur ! Voici nos péchés que nous déposons, que je dépose pour nous tous au pied de la Croix, de notre apostasie, de notre négationnisme, de nos trahisons, car c’est Toi que nous trahissons en livrant, hypocritement, avec des larmes de crocodile, nos frères, nos sœurs chrétiens et juifs à la mort du corps et peut-être aussi de l’âme !

Seigneur, nous sommes pécheurs, nous sommes criminels, nous livrons le sang innocent et nous nous asseyons au milieu des moqueurs ricanants. C’est nous qui assassinons celui que tue le musulman que nous laissons entrer dans notre pays ! Alors qu’il y a tant de terres musulmanes qui devraient les accueillir, de grands pays, de riches pays musulmans, c’est à eux de les accueillir, leurs frères de religion.

Je suis coupable, Seigneur, chaque fois que j’oublie que je dois aimer mon frère chrétien, ma sœur chrétienne, comme Tu m’as aimé, lui trouver une place dans mon cœur, dans ma maison, dans ma vie, et vivre ton Evangile avec lui.

Seigneur Jésus, c’est du plus profond de la boue que je crie vers toi :
Aie pitié de ton Eglise et convertis-la !
Aie pitié des pays apostats de l’Europe, et convertis-les !
Aie pitié des pays qui commencent à chavirer alors qu’ils voudraient être fidèles et convertis profondément les peuples pour garder ou renouveler la jeunesse de l’Europe, de l’Occident, comme on dit...
« Ayez pitié de nous, Seigneur, car nous périssons ».
Ayez pitié Seigneur, car le royaume des Cieux souffre violence et nous préférons la paix, la paix à tout prix ; oui à tout prix, même au prix du salut !

Tu l’as pourtant dit : « Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » (Mt 10,34), la division.

O Seigneur, pardonne notre choix : la paix à la place de l’amour, la transition pacifique à la place de la confession de Foi.

Nous attirons sur nous ton courroux : à celui qui ne me confesse pas en ce monde, qui aura honte de moi, qui rougira de moi, je rougirai de lui devant mon Père ! Et nous rougissons, les chefs d’Etats, les uns à cause des autres, surenchérissent à qui mieux-mieux pour livrer le petit reste de son pays.

Seigneur, la guerre est contre l’Esprit, contre la Foi ; Seigneur, envoie ton Esprit Saint et sauve-nous... sauve nos âmes... sauve nos âmes, que nous soyons tes brebis fidèles, tes amis fidèles jusqu’au ciel. Amen.

samedi 13 janvier 2018

Quelle vie ?

2018 : Marchons pour la vie jusqu'au bout !
La Marche pour la vie 2018 a comme sous-titre : De l'ombre à la lumière. Quelle ombre est désignée ? L'avortement. L'ombre du début de la vie. Mais, de grâce, qui va nommer, haut et fort, lors de cette marche pour la vie, l'autre ombre à l'autre bout de la vie... ?
C'est évidemment très bien de marcher contre l'avortement. Mais la loi sur l'avortement n'est pas susceptible de changer dans l’immédiat. Tandis que, oui, dans l'immédiat va se discuter une autre loi : pour l'autre bout de la vie. Et personne n'en parle.
Comment se fait-il que soit passée, mieux qu'une lettre à la poste, la dernière modification de la loi Leonetti-Claeys qui permet, ni plus ni moins, de tuer quelqu'un par déshydratation en le shootant pour éviter le traumatisme de ses proches ?
C'est pourtant de cela qu'il s'agit. La sédation est là pour éviter les manifestations de l'horrible agonie que vit le condamné à mort  de la loi Leonetti-Claeys.
Et nous voyons bien dans l'actualité que, au final, ce n'est ni vous ni moi qui choisirons notre mort mais le "collectif". Les directives anticipées ne sont pas réellement contraignantes. De cette façon, au moins, la porte est ouverte au n'importe quoi et à la multiplicité des batailles juridiques.
Voilà le tableau.
Devant une telle inhumanité, devant un tel déni de la vie, comment se fait-il que ceux qui se posent en "défenseurs de la vie", aient abandonné le combat ?
Mais qui a envie de mettre au monde des enfants à qui notre société promet la mort par la la soif dans les pires cauchemars appelés 'sédation'?
Comment se battre contre le "tri génétique" si on trouve acceptable de tuer tous ceux qui ne sont plus capables de communiquer scientifiquement correct ?
Après la vie-efficacité, voici la vie-communication.
Après "l'homme est travail" et l'ordre d'éliminer celui qui ne produit plus, voici "l'homme est relation" et le besoin d'éradiquer celui apparemment qui ne communique plus.
L'homme post-moderne, faute d'un supplément d'âme, n'est donc plus capable de goûter l’au-delà des mots ni même de savoir où est la véritable efficacité ?
Restent les considérations économiques. On dirait que la profusion d'articles sur le sujet n'est là que pour pousser nos vieux à en finir... histoire de ne pas creuser le trou de la sécu... Tant pis s'ils ont cotisé toute leur vie. Nous aussi, quand nous aurons cotisé toute la nôtre, on nous fera comprendre que là, on commence à faire cher.
C'est peut-être cela, le signe le plus sûr du déclin d'une civilisation : préférer le fruit vert au doux fruit mûr gorgé de soleil, préférer la raison à la sagesse, le clinquant à la beauté, la violence à la force, la jouissance à l'amour véritable.
Lutter contre l'abattage de nos personnes âgées et de nos handicapés est le seul moyen de faire retrouver le goût de la vie à notre société de désespérés.
Alors, oui, bien sûr, défendons l'enfant à naître. Mais n'oublions pas de défendre l'enfant qui est né, a vécu, a souffert, a vieilli et est devenu ce petit trésor de vulnérabilité que sont nos aînés.
La vie. Depuis son commencement - jusqu’à son terme naturel.
Devenir la famille de ceux qui n'ont plus que nous.
Et c'est aujourd'hui que les lois sur ce sujet se font. Le débat est actuel ! C'est aujourd'hui qu'il faut agir pour que nos lois soient au service de la vie de nos malades, de nos handicapés, de nos vieux gorgés du soleil de la sagesse et de l'amour.

Coravie Christi