Pardon,
Seigneur, car pendant que Tu as donné ta vie, ton Corps, ton Sang,
tout ton Amour pour ton Peuple et ton Eglise, nous trahissons et l’un
et l’autre.
Pardon,
Seigneur, car Tu as demandé le pardon pour tes bourreaux mais la
jalousie et la haine remplissent le cœur des uns et la lâcheté et
la cruelle indifférence égoïste, le cœur des autres.
Nous
voyons ton Peuple, nos frères juifs, haï, nous voyons nos frères
chrétiens assassinés ; nous voyons ton Peuple haï et ses
filles chéries assassinées, lâchement, au cri d’ « Allahu
akbar ». Nous voyons nos frères chrétiens, des femmes, des
hommes, des enfants, massacrés, chassés de leur domicile, explosés
dans leurs églises, assassinés de toutes les façons. Nous les
appelons les martyrs.
Et
devant tous ces assassinats, nous disons des paroles légères et
nous pleurons des larmes de crocodile… mais nous ouvrons nos pays
aux assassins de ton Peuple et de ton Eglise !
Seigneur,
pardon, car il est vrai de nous, ton cri : « Malheureux
êtes-vous car vous bâtissez les tombeaux des prophètes »
(Lc11,
47),
en disant que si nous avions été à la place de nos pères, nous ne
les aurions pas assassinés. Mais nous sommes bien les fils de nos
pères.
Nous faisons des réunions en pleurant sur « l’holocauste »
de ton Peuple bien-aimé - il y a 80 ans, l'Anschluss - mais nos
larmes de crocodile n’empêchent pas que nous commettions les mêmes
lâchetés comme ceux qui étaient complices de ces crimes et qui
buvaient et mangeaient et dansaient… et coopéraient avec les
assassins de ton peuple.
Nous
aussi, Seigneur, criminels que nous sommes, nous ouvrons nos portes,
nous faisons une large autoroute pour qu'ils viennent et occupent le
fruit des travaux de nos pères, le fruit du travail de ceux
qu’ensuite ils viennent assassiner.
Ils
nous annoncent pourtant que demain « vos fils et vos filles
prieront Allah ou mourront ! » mais nous continuons à
accueillir sans aucun discernement… Nous voulons accueillir tous
les hommes ? mais que faisons-nous de nos frères ? Jésus
pourtant, Tu nous as dit : « Aimez-vous
les uns les autres » (Jn13,
34)
et
à qui parlais-Tu ? A tes disciples : aimez-vous, « à
cela on vous reconnaîtra
pour mes disciples : à cet amour que vous aurez les uns pour
les autres » (Jn
13, 35),
les uns pour les autres, Il parlait à ses disciples !
Seigneur,
Tu as beaucoup parlé de guerres menées contre tel ou tel. Tu as
pris des paraboles et Tu disais qu'il faut savoir
si nous serons capable avec 10'000 hommes d'affronter ceux qui
viennent contre nous avec 20'000 (cf
Lc 14, 31)
et
nous, nous ne le faisons pas. Nous t’avons abandonné Seigneur,
c’est cela la vérité !
A
deux mains, nous anéantissions, nous gaspillions les trésors de ton
Cœur ; à deux mains nous arrachions les statues de nos
églises, les chapelets de la main de nos fidèles… Nous niions
toute la grande tradition, c’est-à-dire : ta parole méditée
dans le cœur des saints, toute la prière, le manteau sans couture
de la prière de ton Eglise... tout cela par soif de pouvoir, par
orgueil, pour avoir raison et maintenant par confort, parce que nous
n’acceptons pas la récession, le fruit amer de nos lois contre la
vie. Il n’y a plus assez de jeunes, alors, à la poubelle les vieux, à la
poubelle les malades… et accueillons les jeunes d’autres pays,
d’autres religions et nous les poussons au crime qu’ils voient
partout !
Nos
frères chrétiens martyrs d’Orient, nous disaient pourtant :
« Mais vous vous préparez à vous ce qui nous arrive à nous ! Vous accueillez
nos assassins ! Qu’est-ce que vous faites ? C’est vous
qui êtes à plaindre »… Mais nous ne les avons pas écoutés,
eux tes prophètes, eux tes martyrs, eux tes confesseurs de lafoi.
Et
nous ouvrons larges nos frontières et nous condamnons les pays
chrétiens, catholiques, judéo-chrétiens qui veulent préserver
l’héritage judéo-chrétien contre l’Islam conquérant,
envahissant qui exige la conversion ou la soumission !
Nous
condamnons les pays qui ne veulent se soumettre qu’à Dieu, Dieu
d’Abraham, d’Isaac, de Jacob, de Moïse, d’Elie, de
Jésus-Christ. Nous les condamnons, nous les torturons à l’intérieur
même de l’Europe, une Europe divisée… Il n’y a qu’un
seul sujet dont ils sont d’accord sans écouter leur population,
c’est l’islamisation de l’Europe ! Et le plus vite
possible ! Sabordons le bateau, sabordons la nef, sabordons la barque
de Pierre.
Nous
ne voulons pas de martyrs, nous voulons une passation de pouvoir
pacifique ? Nous oublions que le sang des martyrs est la semence
des chrétiens ! Nous tenons à notre vie terrestre plus qu’à
notre vie éternelle, malheureux sommes-nous !
Ayez
pitié de nous Seigneur ; répondez à la prière de vos martyrs qui
demandent grâce pour nous.
O
Marie, Mère de l’Eglise et Reine des martyrs, refuge des pécheurs,
faites-nous voir nos péchés pendant qu’il en est encore temps,
aidez-nous à tomber à genoux au pied de la Croix de Jésus-Christ,
seul Sauveur du monde, confessez notre lâcheté, notre indifférence,
notre coupable silence, nos coupables trahisons, nos coupables
indifférences, notre coupable choix du plat de lentilles contre le
droit d’ainesse.
Ayez
pitié de nous, Seigneur ! Voici nos péchés que nous déposons,
que je dépose pour nous tous au pied de la Croix, de notre
apostasie, de notre négationnisme, de nos trahisons, car c’est Toi que
nous trahissons en livrant, hypocritement, avec des larmes de
crocodile, nos frères, nos sœurs chrétiens et juifs à la mort du
corps et peut-être aussi de l’âme !
Seigneur,
nous sommes pécheurs, nous sommes criminels, nous livrons le sang
innocent et nous nous asseyons au milieu des moqueurs ricanants. C’est nous
qui assassinons celui que tue le musulman
que nous laissons entrer dans notre pays ! Alors qu’il y a tant de
terres musulmanes qui devraient les accueillir, de grands pays, de
riches pays musulmans, c’est à eux de les accueillir, leurs frères de religion.
Je
suis coupable, Seigneur, chaque fois que j’oublie que je dois aimer
mon frère chrétien, ma sœur chrétienne, comme Tu m’as aimé, lui trouver une place dans mon cœur, dans ma maison, dans ma vie, et vivre ton Evangile avec lui.
Seigneur
Jésus, c’est du plus profond de la boue que je crie vers toi :
Aie
pitié de ton Eglise et convertis-la !
Aie
pitié des pays apostats de l’Europe, et convertis-les !
Aie
pitié des pays qui commencent à chavirer alors qu’ils voudraient
être fidèles et convertis profondément les peuples pour garder ou
renouveler la jeunesse de l’Europe, de l’Occident, comme on dit...
« Ayez
pitié de nous, Seigneur, car nous périssons ».
Ayez
pitié Seigneur, car le
royaume des Cieux souffre violence
et nous préférons la paix, la paix à tout prix ; oui à tout
prix, même au prix du salut !
Tu
l’as pourtant dit : « Je
ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive » (Mt
10,34),
la division.
O
Seigneur, pardonne notre choix : la paix à la place de l’amour,
la transition pacifique à la place de la confession de Foi.
Nous
attirons sur nous ton courroux : à celui qui ne me confesse pas
en ce monde, qui aura honte de moi,
qui rougira de moi, je rougirai de lui devant mon Père !
Et nous rougissons, les chefs d’Etats, les uns à cause des autres,
surenchérissent
à qui mieux-mieux pour livrer le petit reste de son pays.
Seigneur,
la guerre est contre l’Esprit, contre la Foi ; Seigneur,
envoie ton Esprit Saint et sauve-nous... sauve nos âmes... sauve nos
âmes, que nous soyons tes brebis fidèles, tes amis fidèles
jusqu’au ciel. Amen.
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