samedi 6 novembre 2021

NON, je n’ai pas honte de l’Église


Non, je n’ai pas honte
de l’Église de Jésus-Christ,
une,
sainte,
catholique
et apostolique.

Je ne peux pas être d’accord
avec ce qui se dit un peu partout,
en langage ecclésiastique obligé,
depuis le rapport CIASE.

Je ne crois pas que l’Église porte
une responsabilité collective.
Les actes sont personnels,  
impliquant des choix personnels,
eux-mêmes nécessitant
une liberté personnelle.

Je ne crois pas qu’il y ait
une responsabilité institutionnelle.
Pour les mêmes raisons.

D’ailleurs, c’est le criminel qui,
par son acte,
se met en dehors de l’institution,
et non l’institution qui deviendrait
pécheresse.

Je prie
pour elle,
pour le pécheur,
pour sa victime,
pour nous tous.

Mais je ne crois pas non plus
que collectivement
et en tant qu’institution
(s’enracinant dans l’Institution
de l’Eucharistie
et de l’Ordre,
la veille de la Passion
de son Fondateur),
elle doive dédommager
les victimes par de l’argent.

Mais bien plutôt réparer
par la conversion
et l’offrande des Messes.
De ces Messes
dont l’Europe manque cruellement.

Les prêtres et évêques
oublient-ils
que la raison d’être du sacerdoce,
c’est la Présence du Christ ?
A perpétuer
réellement
sacramentellement,
mais aussi mystiquement… en eux.

S’ils en avaient été imprégnés,
les choses se seraient passées
autrement…
et se passeraient,
aujourd’hui encore,
autrement.

Mais non, malgré tout ce qui est
dit,
écrit,
clamé,
pour obliger les fidèles
à adopter un profil bas,
non,
de la sainte Eglise,
je n’ai pas honte.

Au contraire,
plus elle est salie, diffamée,
tracassée, haïe,
plus je l’aime...
en le Coeur douloureux et Immaculé
de Marie, sa Mère.

Car je crois, moi, que
la Sainte Eglise,
épouse mystique
de Notre Seigneur Jésus-Christ,
suit son Maître et son Sauveur
sur le même chemin
que celui qu’Il a parcouru :

Après une naissance
auréolée par les martyrs,
vient le chemin d’épanouissement,
d’extension, de croissance,
des multitudes de disciples.
Puis, parce que le message de
l’Evangile est gênant,
viennent les grands combats,
l’étau qui de plus en plus se resserre
jusqu’à un procès inique
fait de calomnies et d’alliances entre
des disciples traîtres ou infidèles
et les ennemis de la vérité.

Qui, si ce n’est eux,
veut, encore aujourd’hui,
en découdre avec l’Église ?

Qui veut, non seulement l’exterminer
et la mettre dans le tombeau,
mais encore lui dénier
le sort des glorieux martyrs,
semences de chrétiens,
et la couvrir du voile d’infamie
des crimes de droit commun.

Il n’y a pas si longtemps,
d’autres idéologies l’ont déjà fait...
à l’époque de l’Église du silence.

L’ennemi, maintenant,
remet le même disque,
Il n’y a que le décor qui change.

Maintenant,
la cause
et l’intention
en deviennent claires.

Depuis la fin des années 60,
la déchristianisation progressive
de l’Europe
me remplissait de douleur.
Fermer les églises...
pour que le Saint-Sacrement
ne soit pas trop adoré...
fermer les couvents...
vendre les biens de l’Église...
diminuer le nombre de prêtres
et de consacrés...
remplacer la Messe
par des réunions
et remplacer l’affirmation de la Foi
par des discussions sur les doutes…

Mais l’Église,
une,
sainte,
catholique
et apostolique
ne périra jamais.

Les portes de l’enfer
ne prévaudront pas contre elle.

La promesse du Christ Jésus
est là qui la garde.

Même invisible,
même terrassée,
ligotée,
bâillonnée,
elle est plus forte
que toutes les puissances de l’enfer.

Et, même réduite à un petit reste
mis au sépulcre,

ELLE RESSUSCITERA.

Amen

 

une chrétienne du silence

 

 

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